Star Wars - 1977

   

La guerre des étoiles

 

Entamer la ligne des plus grands classiques de l’histoire nous menait inéluctablement vers l’arrêt Guerre des étoiles premier du nom (1977). Enfin plutôt quatrième…enfin… Bref, Revenons au temps de l’innocence. Quand le Jedi Lucas révolutionnait le cinéma de divertissement dans les 70's, et n’était pas un Sith du mercantilisme éhonté des année 2000. Or donc il y’a bien longtemps… dans une galaxie très lointaine (au fond à gauche)
movie map star wars
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la guerre des etoiles afficheSynopsis : La guerre civile fait rage entre l'Empire galactique et l'Alliance rebelle. Capturée par les troupes de l'Empereur menées par le sombre Dark Vador, la princesse Leia Organa confie les plans de l'Etoile Noire, une station spatiale invulnérable, à son droïde R2-D2 avec pour mission de les remettre au Jedi Obi-Wan Kenobi. Accompagné de son fidèle compagnon, C-3PO, R2-D2 s'échoue sur la planète Tatooine et termine sa quête chez le jeune Luke Skywalker

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs sagas. La guerre des étoiles si elle révolutionne le cinéma en 1977, n’a rien de vraiment neuf.  Lucas puise son inspiration dans à peu prés tout ce qui se fait de traditonnel. Les contes classiques ( un chevalier devant sauver une princesse) , la religion catholique avec la force en guise de foi et la vie de moine, le serial d’aventure des années 50 à la Flash gordon (auquel il emprunte le générique défilant au loin et le héros solitaire luttant contre les force du mal). Mais aussi le western et ses chasseurs de prime, sa bagarre au saloon, et ses désert arides, et même le film de samouraïs avec le code d’honneur et le sabre jedi ou encore les kimonos des jedi, et le casque samouraï de vador. Sans oublier Metropolis de Lang à qui il prend l'esthétique de C3-PO.
guerre des etoiles luke obi wan
Kimono, désert et Metropolis... Sur Tatooine, on a des références et des robots (mais pas de coiffeurs).

 Si toutes ces influences ne se font pas remarquer à la première vision c’est que Lucas bombarde visuellement le spectateur avec son sens du spectaculaire.  A coup de high tech et d’effets spéciaux innovants qui coûtèrent les ¾ du budget du film, Lucas éblouit à l’époque par le visuel bluffant de son film. Créant pour l'occasion sa propre société d'effets spéciaux (ILM, toujours à la pointe aujourd'hui), il donne vie à sa vision avec l'aide d'une équipe décidée à inventer de nouveau effets spéciaux. Du space destroyer qui défile au dessus de votre tête pendant 60 secondes aux philarmonies d’un John Williams jamais autant inspiré, Lucas réveille en nous l’émerveillement innocent de gosses aux yeux ecarquillés n’arrivant pas a poser des mots sur ce kif ultime qu’on est en train de vivre quand on découvre l’aventure au cinéma.
star destroyer nouvel espoir
Un plan de folie qui scotcha les spectateurs de 1977 et nous colle encore la banane

Mais si cette aventure est si irresistible c'est grâce à l'ingrédient sans lequel le film n'aurait pas décollé: l'humour. Le duo comique de droïdes, l'arrogant Han solo, ou la princesse Leia garçon manqué sont de parfaits contrepoints comiques à la tension dramatique qu'impose le combat contre l'empire. Oui parce que ce n'est pas le tout de jouer aux lasers dans l'espace c'est lieux si on rigole. Et puis c'est encore mieux si il y a des courses poursuites de folie où on peut mettre l'humour et les effets visuels alors là c'est le top ! N’oublions pas que Lucas est un grand gamin qui rêvait d’être pilote de course (voir American Graffiti), un amour des bolides qu’il transcendera en faisant de Luke (et plus tard Anakin) des pilotes spatiaux d’exceptions. D’ailleurs, Lucas le confirme souvent il a écrit son space opéra en pensant à un public de 8 ou 9 ans. loin des héros ambigus de la majorité du cinéma américain des années 70 (Dirty Harry, Charles Bronson, Gene Hackman). Une innocence et un manichéisme qui furent trés rafraichissant pour le public de l'époque.
han solo millénium
Des courses et du fun, Lucas le gamin s'éclate. Le ciné des années 80 est né.

En combinant passé et futur, samouraïs et cow boys, monde mythique et moderne, empire opressant et humour débonnaire , Lucas fit basculer Hollywood dans une nouvelle ére. Terminé la paranoïa du gouvernement, les justiciers solitaires, le questionnement de l'Amérique. Bonjour l'ére Reagan. les années 80 seront celle du surhomme et surtout de l'entertainment. Accesoirement il créera le plus grand méchant des années 80 : Darth vader.